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18 décembre 2009

La porte de l'infortune

Quand j'étais dans l'aisance, et que les vivres abondaient, on me considérait comme un frère avec beaucoup d'honneurs.

Mais un jour je suis sorti par la porte qui mène à l'infortune. Je me suis installé d'abord dans la gêne puis dans la pauvreté.

Personne ne me reconnait avec mes souffrances. C'en est fait, je n'ai plus rien à attendre des hommes, c'est le ciel qui a réglé mon destin ; que puis-je y redire ? puis-je m'en plaindre ?

Quand je reviens du dehors et m'approche de la maison, toute la famille m'accable de reproches. C'en est fait. C'est le ciel qui a fixé mon sort ; pourquoi m'en plaindrais-je ?

 

Écrit par Zheu-King | Lien permanent | Commentaires (0)

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