31 juillet 2017
relance
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27 juin 2016
ok
ok
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21 février 2010
La lutte sans merci
Tu ne veux plus lutter à mes cotés ; bien plus, tu m'ignores ; bien pire, tu me considères en ennemi. Tu as rejeté mes alliances et repoussé mes allégeances. Te voilà maintenant comme un marchand sans acheteur. Quand nous faisions équipe, nous luttions d'abord pour ne pas manquer de vivres. Quand nous fûmes dans l'aisance et que les vivres abondèrent, nous luttions pour conquérir de meilleurs territoires.
Nous voilà, maintenant que nous sommes dans l'abondance, comme loups aux abois, face à face chacun perché sur son rocher.
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20 décembre 2009
Le panier garni
La fille du prince de T. désirait avoir pour époux un prince extravagant ; elle a trouvé un énorme panier garni tout à fait banal. La princesse désirait avoir un époux extravagant et conquérant ; elle a trouvé un énorme panier garni tout à fait banal et sans ambition.
Le filet avait été tendu pour attendre un poisson ; une oie grasse s'y est jetée dedans.
La princesse espérait avoir pour époux un prince extravagant, conquérant et gracieux ; elle a trouvé un bossu qui ne peut se courber en avant.
La princesse n'a trouvé pour époux qu'un homme généreux.
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18 décembre 2009
La porte de l'infortune
Quand j'étais dans l'aisance, et que les vivres abondaient, on me considérait comme un frère avec beaucoup d'honneurs.
Mais un jour je suis sorti par la porte qui mène à l'infortune. Je me suis installé d'abord dans la gêne puis dans la pauvreté.
Personne ne me reconnait avec mes souffrances. C'en est fait, je n'ai plus rien à attendre des hommes, c'est le ciel qui a réglé mon destin ; que puis-je y redire ? puis-je m'en plaindre ?
Quand je reviens du dehors et m'approche de la maison, toute la famille m'accable de reproches. C'en est fait. C'est le ciel qui a fixé mon sort ; pourquoi m'en plaindrais-je ?
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